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Journal d’un guérisseur
paru le 15 Août 1950. Ce roman initiatique bouleversant de sensibilité nous éveille à la merveilleuse possibilité d’ôter la souffrance en comprenant qu’elle est le résultat de notre ignorance des lois de la création ; et qu’il est possible d’y atteindre par notre confiance en la Présence de Dieu qui répond avec tendresse à tout élan de générosité, de don de soi. Jean Lunel, le personnage central, représente chaque sensibilité humaine avec ses qualités et ses défauts. Animé d’aspirations généreuses, rêvant de beauté, il est aussi en proie à la colère, à l’orgueil ; aveuglé parfois par la jalousie et le flux désordonné de ses sens. Par sa rencontre avec Lucile “l’inspirée”, il parvient, au gré d’une suite de péripéties émotionnelles, à se libérer de ses impulsions négatives. Ainsi fait-il, avec elle, ses premiers pas sur la voie de l’intelligence du cœur lui permettant d’accomplir les actes de guérisons. Au fil des événements, la grande majorité des lecteurs peut se retrouver en lui au détour d’une page. Si Jean est parvenu, alors qu’il n’est pas un “pur”, à posséder ce contact bienfaisant, tous peuvent y accéder. Ainsi, en suivant les aventures d’un homme qui, devenu guérisseur, se débat en sa dualité, il nous est offert de “retrouver” notre âme. Comme offert à Jean Lunel, sous la jeune apparence de Florilène. Troisième personnage du roman que Jean va sauver, alors que sa maman désespérée – représentant les exclus, l’intolérable souffrance de tous les démunis – l’entraînait dans son propre suicide. Par le geste guérisseur, le souffle de vie qui lui est redonné, Florilène illustre ce germe d’âme qu’il nous appartient de développer. Elle incarne, par l’évolution progressive de Jean, l’épanouissement de notre être éternel. Ce livre propose au lecteur d’aller à la découverte de lui-même. Dieu, de tout temps, offrit à l’homme la possibilité d’effectuer des guérisons ; non pour devenir des guérisseurs car elles ne sont pas une fin en soi mais le moyen de parvenir à une claire et profonde conscience de l’Amour divin en chacun. Le “roman” s’achève avec l’union de Jean et Florilène, qui demeure sur le plan de l’esprit car elle symbolise celle de la créature humaine et de son âme – “l’Eve retrouvée” du poème final. |
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